Pour certains, l’obtention du titre se fait désormais dans des délais cohérents. Pour d’autres, elle relève du parcours du combattant. La prochaine « fournée » est cependant annoncée pour octobre…
Le permis de conduire estampillé « Collectivité de Saint-Martin » crée quelques remous. Si certains usagers peuvent se targuer d’avoir pu obtenir leur titre dans des délais acceptables, d’autres en revanche, tiennent à faire savoir leur mécontentement. Au printemps dernier, la première livraison de permis de conduire « saint-martinois », soit 474 titres, arrivait enfin au service de Galisbay après plus d’un an d’attente pour les nouveaux conducteurs, inscrits d’office dans le fichier de la Collectivité depuis 2013. Mais la machine semble s’enrayer, en témoigne cet homme : « à cause du vol de mon portefeuille avec tous mes papiers fin mai j’ai dû aller faire une demande. On m’a spécifié qu’il fallait remplir un formulaire pour la préfecture des Côtes d’Amor qui a délivré mon titre. Début septembre j’y retourne, et on me demande de remplir un nouveau formulaire car l’administration de métropole n’a pas répondu… Combien de formulaires vais-je devoir remplir ?».
Pour cet autre usager l’attente prend des proportions plus inquiétantes : « Je me suis fait voler mon permis au mois de janvier, en juin on m’a enfin dit qu’il était bien imprimé mais il n’est toujours pas arrivé » tempête cet usager qui, en l’absence de titre, ne peut louer de véhicule lors de ses vacances.
Pour cet autre usager l’attente prend des proportions plus inquiétantes : « Je me suis fait voler mon permis au mois de janvier, en juin on m’a enfin dit qu’il était bien imprimé mais il n’est toujours pas arrivé » tempête cet usager qui, en l’absence de titre, ne peut louer de véhicule lors de ses vacances.
Des explications, mais…
Interrogé sur ces écueils, l’élu en charge des transports Louis Fleming nous livre quelques éléments de réponse. Si ces derniers ne résoudront pas la gêne des usagers, ils mettent en lumière la complexité de ce système qui gagnera à être un peu mieux rôdé. « L’usine qui fabrique les permis de conduire est en Finlande » rappelle le conseiller, précisant que nos titres sont envoyés depuis Saint-Martin « sous fichier numérique en fibre optique », par la société Computech titulaire du marché. Or les demandes ne sont pas envoyées une par une : « on attend d’avoir un certain nombre de dossiers pour faire le transfert ». Autre explication : « l’usine a fermé en juillet et en août, cela a ralenti nos procédures » ajoute l’élu, qui annonce une livraison pour le mois d’octobre. Enfin, pour les permis de conduire obtenus dans des préfectures situées sur d’autres territoires « nous devons procéder à des vérifications et nous sommes tributaires des délais de réponse de ces administrations » justifie Louis Fleming.
Les personnes qui ne sont pas dans l’urgence et souhaitent simplement échanger leur permis de conduire « national » contre le titre émis par la Collectivité – lequel rappelons-le, a la particularité de ne pas être un permis à points- gagneraient donc à conserver leur papier rose… le temps que le système local fasse ses preuves.
Les personnes qui ne sont pas dans l’urgence et souhaitent simplement échanger leur permis de conduire « national » contre le titre émis par la Collectivité – lequel rappelons-le, a la particularité de ne pas être un permis à points- gagneraient donc à conserver leur papier rose… le temps que le système local fasse ses preuves.
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