Jeudi dernier, C.M. comparaissait en correctionnelle pour menaces de mort et violences sur son ex-compagne, mère de leur fille de 10 ans. Ce couple n’en est visiblement pas à sa première dispute.
Les éléments de l’enquête évoqués par le juge ont rapporté une dispute suite au comportement adultère de C.M., motivant sa compagne à mettre un terme à leur relation. C.M. s’emporte, la menace de mort, jette le téléviseur par terre, balance une canette qu’il avait en main et une raquette anti-moustiques. Un certificat médical constate des traces et des plaies superficielles avec une ITT de deux jours pour la jeune femme. En outre, la fillette avait été touchée au front par le jet de la cannette. Le prévenu qui se présente à la barre a reconnu les faits : « j’étais fâché, je dis n’importe quoi quand je suis en colère, mais je ne l’ai pas touchée » dit-il plein d’assurance. « Depuis, on se revoit » ajoute t’il. « Vous allez reprendre la vie commune ? » questionne le juge. « Peut-être! » répond le prévenu. Une amie du couple et le père de la victime, sans avoir été des témoins directs, confirment le comportement violent de C.M. « Quand il est énervé, il casse tout dans la maison » dit son beau-père. « Le comportement violent surtout dans un couple, est interdit » rappelle le juge au prévenu, en lui précisant qu’il risque une peine de prison. D’ailleurs, son casier judiciaire est entaché d’une peine de détention de quelques mois effectuée en partie hollandaise pour des faits identiques.
La version de l’avocat de la victime diffère totalement. Sa cliente serait absente à l’audience car « terrorisée » par le dernier incident. Depuis, après un séjour en Guadeloupe, elle est hébergée par son père avec sa fille, et craint un nouvel excès de violence. Son avocat a également dévoilé l’addiction à la cocaïne de C.M. qui provoquerait ce comportement violent voire dangereux. « Il est hors de question qu’il vienne dans son entourage et celui de leur fille » termine l’avocat en rapportant les propos de sa cliente qui demande une indemnisation de 2000 euros pour les dégâts matériels. Des propos que réfute totalement C.M. non sans ironie : « tout ça c’est des conneries. Hier elle est venue chez moi et on a été à la plage avec ma fille ». Le procureur choisit de protéger la victime et pour prévenir toute récidive, propose 5 mois de prison, 150 euros de dommages intérêts et une interdiction d’approcher le domicile pour une période de 3 ans. Le tribunal a mis son verdict en délibéré au 11 Juin.
La version de l’avocat de la victime diffère totalement. Sa cliente serait absente à l’audience car « terrorisée » par le dernier incident. Depuis, après un séjour en Guadeloupe, elle est hébergée par son père avec sa fille, et craint un nouvel excès de violence. Son avocat a également dévoilé l’addiction à la cocaïne de C.M. qui provoquerait ce comportement violent voire dangereux. « Il est hors de question qu’il vienne dans son entourage et celui de leur fille » termine l’avocat en rapportant les propos de sa cliente qui demande une indemnisation de 2000 euros pour les dégâts matériels. Des propos que réfute totalement C.M. non sans ironie : « tout ça c’est des conneries. Hier elle est venue chez moi et on a été à la plage avec ma fille ». Le procureur choisit de protéger la victime et pour prévenir toute récidive, propose 5 mois de prison, 150 euros de dommages intérêts et une interdiction d’approcher le domicile pour une période de 3 ans. Le tribunal a mis son verdict en délibéré au 11 Juin.
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